UNE GENEREUSE CHARITE PASTORALE DES PREMIERS MISSIONNAIRES
INTRODUCTION
Depuis les tout premiers disciples du Seigneur c’est-à-dire les Douze Apôtres et leurs compagnons, la chaîne des hérauts de la Bonne Nouvelle du Salut reste ininterrompue.
En effet, le Seigneur Jésus, Missionnaire du Père, n’a pas simplement donner l’ordre en ces termes : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20, 21b) ; « Allez dans le monde entier, portez la Bonne Nouvelle à toute la création » (Mc 15, 16) ; « De toutes les Nations faites mes disciples, les baptisant au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19).
Il a également rassuré ses témoins en ces termes : « Et moi, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps » (Mt 28, 20b). En d’autres termes, le Seigneur Jésus, le Maître de l’Ouvrage Lui-même demeure à l’œuvre, de sorte que rien n’arrête l’expansion de la Bonne Nouvelle du Salut.
Aussi, quelles que soient les crises, les sécheresses et les difficultés que rencontrent les ouvriers, le Seigneur est là, au cœur de toutes les situations, pour garantir la pérennité de la Mission pendant le temps que le front de tous les serviteurs de Dieu reçoit la marque du signe du Salut (cf. Ap 7, 3).
Aujourd’hui donc, les Eglises particulières ou locales, véritables familles des serviteurs et enfants de Dieu par le Baptême, sont le fruit tangible de l’obéissance de nos ancêtres, lointains et proches, au mandat de Mission donné par le Crucifié Ressuscité.
En cette année jubilaire où l’Eglise famille de Dieu au Togo commémore les 125 ans de présence chrétienne catholique sur la Terre de nos Aïeux, la Direction Nationale des Œuvres Pontificales entend faire, à travers ce Dossier, un hommage aux pionniers et inciter les contemporains à la même générosité dans la charité chrétienne.
Aussi voulons-nous avant toutes choses, saluer les ouvriers de la première heure qui ont cru et, pour cette raison, ont parlé (cf. 2Co 4, 13) de Jésus-Christ Sauveur en terre togolaise pour que naisse notre Eglise-famille. A leur suite, la mémoire des fils du terroir qui ont cru, à leur tour, et se sont donnés pour relayer l’écho des premiers missionnaires – en l’occurrence les premiers Prêtres autochtones – est également digne d’être connue. Et, pour conclure enfin, nous contemporains, fruits concrets du labeur missionnaire des pionniers, devrions nous interroger, à la fois, sur l’intérêt que nous portons à l’héritage des pionniers et sur le sens réel que nous avons de l’Eglise qui en est issue. […]
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